La Consolante
d'Anna Gavalda
Publié: 11 Mars 2008
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Quatrième de Couverture:
«Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
«Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.»
«Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.»
Mon Avis:
Que dire de "La Consolante"?
Si je devais juger sur la première moitié du livre, je donnerais très certainement à ce livre la note de 1/5. C'est long, répétitif, beaucoup de "..." et de phrases qui n'en sont pas vraiment. Plusieurs fois il a fallu que je revienne en arrière pour savoir qui parlait quand dans une conversation et je déteste avoir à revenir en arrière pour savoir où j'en suis. Les noms des personnages sont rarement mentionnés lors des dialogues et on peut s'y perdre très rapidement.
Le personnage de Charles est un peu mollasson et donne l'impression qu'il veut faire beaucoup de choses, changer beaucoup de choses mais au final, ce sont surtout des paroles et très peu d'action.
Maintenant, si je devais juger La Consolante sur sa deuxième moitié, je serais un peu plus généreuse et donnerais la note de 3 ou 3,5/5.
Les événements s'enchainent un peu plus vite, l'histoire prend forme, Charles se réveille et prend sa vie en main mais surtout, il y a les personnages de Kate et des enfants. Enfin des personnages avec du caractère! Dommage qu'ils ne soient que secondaires.
Ce qui a rendu cette deuxième moitié plus intéressante aussi, c'est que Charles ne part plus en voyage d'affaire a Moscou où l'atmosphère, grise et ennuyeuse, finit par rendre le livre lui-même terne et assommant.
Après avoir lu "Ensemble c'est Tout", je m'étais ruée sur "Je Voudrais que Quelqu'un m'attende Quelque Part" et "Je l'Aimais". Du coup, quand "La Consolante" est sorti, je m'étais précipitée dessus, ayant hâte de retrouver l'univers d'Anna Gavalda.
Autant j'avais aimé "Ensemble...", "Je voulais ..." et "Je l'Aimais", autant "La Consolante" m'a un peu refroidi et j'attendrais très certainement d'avoir lu plusieurs critiques avant de me jeter sur son prochain roman.
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